
Le Québec est un îlot francophone dans l’océan anglophone de l’Amérique du Nord. Les Québécois ont une culture riche, inventive et débordante de créativité. Grâce à de nombreux ambassadeurs du monde des arts et des lettres (musique, littérature, cinéma, danse, cirque), le Québec est reconnu partout sur la planète. Nous avons toutes les raisons d’être fiers de nos créateurs et de célébrer notre culture. Mais plutôt que de contribuer au développement culturel du Québec, Ottawa en est un frein.
La révolution numérique des dernières années a complètement transformé le paysage culturel québécois. Nos artistes peuvent maintenant être écoutés, regardés et lus partout, mais ils ne reçoivent plus leur juste part et sont trop souvent invisibles sur les différentes plateformes.
Je suis devenue animatrice en pleine révolution numérique et j’ai vécu de l’intérieur ce milieu culturel et médiatique en crise. J’ai vu les mises à pied, les contrats devenir plus rares, la cachets stagner malgré l’augmentation du coût de la vie et la nécessité pour les gens du milieu d’augmenter leur productivité et de faire preuve d’une inventivité incroyable pour survire face aux géants qui nous entourent.
Marie-Eve-Lyne Michel, Candidate du Bloc QUébécois dans Laurier-Sainte-Marie
Ottawa, plutôt que de soutenir les travailleurs des arts et des lettres et leur venir en aide, donne des cadeaux aux géants du Web qui s’enrichissent sur le dos de nos créateurs et mettent à mal l’avenir même de notre culture et de nos médias.
La culture québécoise mérite qu’on se batte pour elle et le Bloc Québécois entend agir sur plusieurs fronts.
Le travail acharné pour Bloc en faveur de C-10
Rappelons que le projet de loi C-10 soumettra les géants du web à la Loi sur la radiodiffusion, aux règles du CRTC, ainsi qu’à l’obligation de contribuer financièrement à la création et à la découverte de contenu culturel canadien.
Le projet de loi C-10 avait des défauts, mais le Bloc en a corrigé plusieurs par l’ajout d’amendements visant la protection du français, l’obligation de production de contenu original, la mise en valeur et promotion du contenu francophone et l’exigence de la propriété canadienne pour les entreprises, pour n’en nommer que quelques-uns.
Engagé inconditionnellement pour la culture québécoise, le Bloc est le parti qui a travaillé le plus fort pour faire adopter le projet de loi C-10 avant la fin de la session parlementaire. Nous avons même proposé et appuyé des mesures exceptionnelles (mesures d’attribution de temps en chambre et en comité) afin de permettre son adoption, malgré l’obstruction des Conservateurs et l’inaction des Libéraux. Malheureusement, en fin de session parlementaire, le Sénat a refusé l’adoption de C-10.
Les Conservateurs ont crié à l’atteinte à la liberté d’expression. L’enjeu fut étudié et démenti par de nombreux experts et médias. Il est évident que le Bloc Québécois n’accepterait jamais quelque atteinte que ce soit à la liberté d’expression, alors que nous en sommes les plus ardents défenseurs. Le prétexte conservateur ne tenait pas la route.
Une priorité dès le retour au Parlement
C’est le milieu culturel Québécois, qui s’était prononcé unanimement en faveur de cette législation, qui est le grand perdant de toute cette histoire avec la mort au feuilleton de ce projet de loi.
Le Bloc Québécois s’engage à faire de C-10 l’une de ses priorités parlementaires et de reprendre le travail législatif au point où il a été abandonné.
Si vous faites confiance au Bloc Québécois pour défendre votre culture, manifestez votre soutien! Votez et faites un don!