Protection du français

Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, en point de presse sur la langue française, en compagnie de Marie-Eve-Lyne Michel, candidate dans Laurier-Sainte-Marie, et Mario Beaulieu, député sortant de la Pointe-de-l’Île, porte-parole du dossier de la langue française.

Le déclin de la langue française au Québec est une préoccupation constante au sein du Bloc Québécois. Au cours de la dernière session parlementaire, le Bloc Québécois a ramené le français au coeur des débats du Parlement. Une chose que nous n’avions pas vue depuis plusieurs années!

La prochaine session parlementaire sera, pour le Bloc Québécois, le moment d’agir pour que la Charte de la langue française s’applique enfin aux entreprises et institutions sous juridiction fédérale, comme l’exigent unanimement l’Assemblée nationale du Québec, tous les anciens premiers ministres du Québec ainsi que le gouvernement du Québec dans son projet de loi 96.

« Le français est la langue commune des Québécois; il est normal qu’elle soit la langue de travail au Québec. Le fédéral ne doit pas être un obstacle à l’État québécois dans ses efforts pour promouvoir et protéger le français chez nous, au Québec », a affirmé la candidate du bloc Québécois dans Laurier-Sainte-Marie, Marie-Ève-Lyne Michel.

Le Bloc Québécois dénonce la volonté d’Ottawa de nuire aux efforts du Québec dans sa réforme de la Loi sur les langues officielles et demande aux chefs de parti de s’engager à ne pas entraver l’application de la Charte de la langue française.  

À ce chapitre, il est intéressant de noter que le 16 juin dernier, les députés de la Chambre des communes se sont prononcés sur le projet de loi C-254, visant l’application de la loi 101 aux entreprises québécoises sous juridiction fédérale. Tous les partis de la Chambre des communes ont appuyé ce projet de loi, à l’exception des Libéraux (les libéraux du Québec ont aussi voté contre ce projet de loi).

La Charte de la langue française

« Le gouvernement du Québec a déposé le projet de loi 96 qui réitère son intention d’appliquer la Charte de la langue française aux entreprises de compétence fédérale afin que notre seule langue commune et officielle soit la langue du travail partout sur notre territoire. Pour seule réponse, Ottawa a déposé une réforme de sa Loi sur les langues officielles qui ne protège pas le français, mais bien le bilinguisme, et qui remplace l’application de la Charte de la langue française par des mesures qui assurent la progression de l’anglais au travail », a déclaré le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet.

Le 24 novembre dernier, l’Assemblée nationale du Québec a unanimement exigé l’application de la Charte de la langue française aux entreprises de compétence fédérale dans une motion appuyée par tous les premiers ministres de l’histoire récente du Québec. Le débat reprendra cet automne à l’Assemblée nationale sur le projet de loi 96, qui réitère cette intention du Québec. Le projet de loi 96 sera bien sûr amélioré par les élus de l’Assemblée nationale, et ce processus exclut expressément toute ingérence du fédéral.

Le Bloc Québécois s’assurera que toute réforme exclut les entreprises privées du Québec, où la Charte de la langue française doit s’appliquer. Le parti déposera également un projet de loi officialisant au fédéral la soumission des entreprises du Québec à la Charte québécoise.